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Pendant que vous bossez, nous on joue !

Hoard of the Dragon Queen

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture rigide de 96 pages couleur.

Description

Cet ouvrage est la première moitié d'une campagne, la première officiellement publiée pour D&D5, intitulée Tyranny of the Dragons. Le deuxième épisode est The Rise of Tiamat. Cette première partie vise des personnages de niveau un à sept.

Après une page de titre, une de crédits et une de sommaire, commence une introduction d'une page, accompagnée d'une carte de la région, d'une page également. Il s'agit de la Sword Coast, dans les Royaumes Oubliés.

Dans l'épisode un, Greenest in Flames (7 pages), les personnages arrivent en vue d'une petite ville, juste à temps pour découvrir qu'elle est attaquée par un dragon. Pendant que celui-ci attaque sans trop de conviction le château, les personnages ont plusieurs missions possibles dans la ville, face aux cultistes et à leurs mercenaires kobolds qui sont en train de tout piller. Il faudra bien affronter les leaders tôt ou tard. Puis vient l'épisode deux, Raider's Camp (7 pages également), qui voit les personnages, héros de la bourgade, chargés de se lancer à la poursuite des pillards pour récupérer leurs prisonniers, en particulier un érudit précieux par sa connaissance de ces bandes. Infiltrer leur camp ne sera pas de tout repos.

Et pourtant, dans l'épisode trois, Dragon Hatchery (8 pages), ils doivent y retourner pour une nouvelle mission de reconnaissance et d’espionnage. Nombre de cultistes se sont depuis dispersés, mais ceux qui sont restés veillent sur un secret, dans un réseau souterrain. Vient alors l'épisode quatre, On the Road (11 pages), qui voit les personnages, après la destruction du camp, partir derrière le convoi qui a emporté le gros du butin pris à Greenest. Ils arrivent à une ville où leurs exploit précédents leur valent d'être associés aux diverses factions qui combattent le culte du dragon. Ils sont alors chargés d'espionner le convoi de butin, qui se fait passer pour une caravane tout à fait ordinaire, et a besoin de gardes. Ils partent alors vers le nord, mais ils ne sont pas les seuls à vouloir surveiller de près cette affaire.

C'est dans l'épisode cinq, Construction Ahead (4 pages), qu'ils arrivent à Waterdeep. La caravane change alors en partie de composition et de personnel, se réorganisant pour poursuivre sa route vers le nord. Il va falloir redoubler d'efforts pour pouvoir suivre la piste, sans compter les risques d'être identifié. Si tout va bien, c'est alors que commence l'épisode six, Castle Naerytar (19 pages). Les personnages doivent trouver le repaire du culte du dragon, un château à demi en ruines dans des marécages peuplés de créatures dangereuses. Une fois sur place, il leur faut y pénétrer pour en découvrir les secrets, en particulier un portail qui permet d'envoyer les trésors vers une destination éloignée. La présence dans ces marais d'un dragon noir est avérée, et le culte a sans doute une alliance avec lui.

Ce portail les conduit à l'épisode sept, Hunting Lodge (10 pages), avec un changement de région et de décors. Ici le culte du Dragon dispose d'un vaste pavillon de chasse, qui est un centre important de transit, habité par des membres influents. Les personnages peuvent y découvrir de diverses manières des informations sur les plans du culte et leur état d'avancement. Enfin, dans l'épisode huit, Castle in the Clouds (15 pages), les héros découvrent qu'à quelques kilomètres de ce pavillon, au dessus d'un village secrètement allié au culte, est amarré un château volant, bâti et entretenu par des géants des nuages. C'est là que le culte stocke le butin pillé dans une grande partie du pays en prévision du retour de Tiamat. Il faut l'assaillir avant qu'il ne reparte poursuivre sa tournée de collecte, et ce ne sera pas facile. Les personnages devraient atteindre alors le niveau huit.

L'annexe A : Backgrounds (1 page) suggère quelques éléments à ajouter au passé des personnages qui peuvent les aider à entrer dans la campagne, ainsi que deux features : érudit des dragons et infiltrateur du culte du dragon. Puis l'annexe B : Monsters (6 pages) donne les caractéristiques des monstres et autres adversaires principaux rencontrés dans les scénarios. Enfin, l'annexe C : Magic Items (1 page) détaille quatre objets magiques, dont un des légendaires masques du dragon recherchés par le culte pour enclencher le réveil de Tiamat. Une avant-dernière page annonce les événements qui vont suivre dans la suite de la campagne, et enfin vient une page de publicité.

Un document pdf est téléchargeable librement sur le site de l'éditeur pour obtenir des compléments en termes de caractéristiques de monstres et d'objets magiques, ainsi que des sorts absents des Basic Rules.

Cette fiche a été rédigée le 6 avril 2015.  Dernière mise à jour le 21 avril 2015.

Critiques

Jérôme 'Ficheur fou' Bianquis  

Je suis indulgent avec cette note. Mais dans la doute, soyons optimiste, car un bon MJ peut facilement faire de cette campagne une réussite. Il y a énormément d'ingrédients pour ça.

Mais tout de même, qu'est ce que c'est linéaire ! Il faut vraiment le voir pour le croire, les PJ sont totalement téléguidés d'un point à un autre tout au long des épisodes. Un bon MJ peut masquer cela, ou le faire accepter par les joueurs. Somme toute, il s'agit de pister un convoi, donc de marcher au nord avec lui.

Pour le reste, il y des épisodes d'infiltration, soit version reconnaissance en territoire ennemi soit version fausse identité et intégration au groupe à espionner, des risques d'être démasqué, des intrigues secondaires, des factions variées, des combats aussi, mais pas que. Et des adversaires qui réagissent, voire essayent d'anticiper certains problèmes, d'autres qui peuvent changer de bord si on sait les prendre, des PNJ ambigus. Et tout cela est évidemment bien illustré. Ce n'est donc pas du mauvais travail, et il y a moyen de bien s'amuser avec cette campagne, je le redis.

Mais le principe de suivre les rails est à prendre en compte d'emblée, ça passe ou ça casse avec vos joueurs. D'autre part, je reste surpris de la vitesse de montée en niveau. Si on suit les conseils, quasiment chaque épisode doit se conclure par une montée de niveau, et certains ne durent que peu de séances de jeu. Voire une seule séance si tout se passe bien. Vraiment rapide, mais cela semble être la politique de cette nouvelle édition, peut-être pour récompenser plus vite des joueurs qui n'ont plus forcément le temps de monter leurs personnage à la force du poignet, à l'ancienne.

Critique écrite en avril 2015.

Dude  

Hoard of the Dragon Queen, est la première partie de la première campagne pour D&D5. C'est de surcroit une campagne, certes écrite par des "noms" du jdr, mais pas par des personnes directement impliquées sur le projet DD5. Et par certains aspects, ça se voit.

- On sent que c'est un travail de commande.
- On sent que le réglage des difficultés a parfois été fait avec des versions tests des règles définitives.
- On sent qu'on à plus essayé de faire un scénario marquant, en piochant ça et là, des éléments et évènements qui marchent, qu'un simple scénario.

Il fallait donc un ennemi emblématique pour cette campagne. Un ennemi qui parle à tous les joueurs de D&D, quelque soit leur édition ou leur univers préférés : c'est tombé sur Tiamat.

Il fallait que cette campagne soit épique. Que certaines scènes clés puissent se raconter aux veillées entre rôlistes l'ayant jouée chacun de leur côté. Il fallait aussi que cette campagne mette en avant les trois piliers de D&D5 : l'exploration, les interactions, et le combat. 
Il en ressort que la campagne est rédigée de manière très linéaire. C'est une succession de chapitres, qui même s'ils sont liés entre eux, donnent peu de liberté au MJ pour s'en écarter. Mais ces chapitres mettent bien en avant les piliers chers au jeu et donnent lieu à de très bons "environnements" de scénarios.

Le problème, c'est que les joueurs suivent rarement les rails qu'on veut leur imposer et que les clés pour aider le MD à s'en écarter se trouve dans le second tome de cette campagne.

Le second tome, Rise of Tiamat, est donc vraiment indispensable pour avoir une réelle vue d'ensemble de la campagne. C'est grâce aux infos de ce second tome que le MD aura les outils pour pouvoir s'écarter du fil directif de ce premier volume.

Cette campagne nécessite donc un peu de travail de la part du MD pour réussir à gommer cette linéarité. Si on attend d'un scénario du commerce qu'il soit vendu clés en main, on risque d'être déçu. Si on aime mettre les mains dans le moteur, on sera sans doute ravi. Les pièces mises à notre disposition sont sympathiques.

Je fais partie des bricoleurs de donjon, et je me suis régalé à mener ce premier tome.

Critique écrite en avril 2015.

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